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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 18:08

Quelques jours après leur élimination en Coupe de la Ligue face à Lyon (1-2), les Olympiens se sont fait surprendre en seizième de finale de Coupe de France par une équipe niçoise rajeunie (4-5). Une nouvelle désillusion pour les hommes d’Anigo désormais dans l’obligation de briller en championnat pour sauver leur saison.

Alors certes, les Marseillais ont cruellement manqué de réussite mardi soir au Vélodrome, et c’est le moins que l’on puisse dire, mais cette douche froide révèle de grosses lacunes. Pas forcément dans le secteur offensif, avec quatre buts marqués sur quinze tentatives, mais bien sur le plan défensif. C’est clairement dans ce domaine que le bas blesse. Ainsi, cinq des sept tirs des Aiglons (sur six cadrés) ont trouvé le chemin des filets du pauvre Steve Mandanda. Difficile d’obtenir sa qualification dans ces conditions. Plus que l’ancien gardien havrais, impérial depuis le début de saison, c’est toute l’arrière-garde olympienne qui est responsable de ce naufrage. En milieu de semaine, les quatre titulaires alignés par José Anigo, à savoir Mendy, Nkoulou, Diawara et Abdallah, ont une nouvelle fois failli, au grand dam des supporters phocéens.

 

C’est grave docteur ?

 

http://sport24.lefigaro.fr/var/plain_site/storage/images/football/coupe-de-france/actualites/mandanda-c-est-une-honte-totale-674404/16574713-1-fre-FR/Mandanda-C-est-une-honte-totale_article_hover_preview.jpgAbandonné par sa défense, c’est un Steve Mandanda amer mais disponible qui a réagi après cet affront subi face aux remplaçants de l’OGC Nice dans ce derby de la Méditerranée. Selon lui, ce revers est « une honte totale ». L’Olympique de Marseille, qui faisait de la Coupe de France un véritable objectif, est tombée de haut. A quelques jours de la fin du mercato d’hiver, on se dit qu’une ou deux recrues seraient les bienvenues du côté de la Cannebière pour renforcer une défense pour le moins fragile. Car, soyons clairs, seul le jeune Benjamin Mendy (19 ans) donne quelques signes de satisfaction. Encore en phase d’apprentissage, le latéral gauche arrivé cet été en provenance du Havre AC réalise une première saison encourageante. Malgré quelques erreurs de placement, le finaliste du dernier Championnat d’Europe des moins de 19 ans s’est fait une place de titulaire au sein de l’effectif marseillais (16 matches disputés en Ligue 1) reléguant ainsi Jérémy Morel sur le banc.

 

Pour le reste, il y a de quoi s’inquiéter. A commencer par le supposé patron de la défense : Nicolas Nkoulou. L’ancien monégasque, brillant la saison passée, est méconnaissable. Battu dans les duels, souvent mal placé, fébrile dans ses relances, l’international camerounais n’est plus que l’ombre de lui-même. Courtisé par les plus grands clubs européens (Bayern, Barcelone et Arsenal), Nkoulou n’a sans doute pas digéré un départ annoncé lors du dernier mercato estival. Même s’il a refusé une offre de 12 millions d’euros mi-décembre en provenance de Naples, le président Vincent Labrune n’exclut pas un transfert d’Nkoulou d’ici fin janvier en cas de proposition alléchante. Pour ce qui est de son compère en charnière centrale, Souleymane Diawara, fautif sur deux buts mardi soir, le nombre des années (35) commence vraiment à se faire sentir. Souvent blessé et trop irrégulier, Lucas Mendes (23 ans) tarde lui à assurer la relève. Enfin, dans le couloir droit, Kassim Abdallah n’a pas profité de la blessure de Rod Fanni pour se mettre en valeur. Il reste quelques jours aux dirigeants marseillais pour trouver un renfort et ainsi panser les plaies. Et pourquoi pas le Sochalien Sébastien Corchia ? Mais attention, Lille est également sur le coup …

 

Seuls Gignac et Thauvin surnagent

 

http://photo.maxifoot.fr/thauvin-gignac-2.jpgParadoxalement, la défense olympienne n’est pas si perméable que cela en championnat. Avec 21 buts encaissés en 20 matches, l’OM pointe actuellement au cinquième rang dans cet exercice. Faut-il pour autant privilégier la thèse de l’accident ? L’avenir nous le dira. Pour ce qui est du milieu de terrain, ce n’est pas beaucoup mieux. Les cinq joueurs utilisés par José Anigo (Romao, Cheyrou, Imbula, Lemina et Valbuena) ne pèsent que quatre petits buts en Ligue 1. Pire, depuis le début de la saison, Mathieu Valbuena est le seul à avoir délivré des passes décisives (3). En attaque, les deux réels motifs de satisfaction se nomment André-Pierre Gignac et Florian Thauvin. Le match de mardi en est le parfait exemple : deux buts pour le numéro 9 (dont un magnifique retourné) contre un but et une passe décisive pour l’ancien bastiais de retour à son meilleur niveau après un début de saison difficile. En Ligue 1, le duo Gignac-Thauvin est impliqué dans 17 des 29 buts marseillais (soit 59%).

 

Des chiffres qui mettent malheureusement en avant le manque d’influence d’un joueur comme Dimitri Payet. Après un début de saison prometteur, l’ancien lillois s’est petit à petit éteint jusqu’à en devenir transparent. Impliqué dans seulement cinq buts de son équipe après vingt journées, l’attaquant réunionnais, auteur de 12 buts et 12 passes décisives la saison dernière, est synonyme de déception pour les supporters phocéens. C’est également le cas d’une autre recrue : Saber Khalifa. L’international tunisien tarde à s’imposer (1 but en 18 matches) malgré le départ de Jordan Ayew, prêté cet hiver à Sochaux. L’ainé des frères Ayew, André, se remet lui d’une blessure au genou qui l’a tenu éloigné des terrains depuis fin novembre. Même s’il n’a inscrit que deux buts cette année en championnat, le Ghanéen, dont le retour est prévu pour début février, devrait apporter un élan de détermination à une équipe marseillaise qui en manque cruellement.

 

Après des éliminations successives en Ligue des Champions, en Coupe de la ligue puis en Coupe de France, les hommes de José Anigo n’ont désormais plus qu’un seul et unique objectif : le championnat. Les Olympiens (5ème avec 32 points) se doivent d’aller chercher une qualification européenne pour ainsi sauver une saison 2013/2014 mal embarquée. Pour la Ligue des Champions, cela paraît difficile même si Lille (3ème avec 40 points) semble marquer le pas depuis quelques semaines. Pour accrocher la Ligue Europa, l’OM devra finir à une quatrième place aujourd’hui occupée par l’AS Saint-Etienne (ou alors espérer que le PSG rafle l’une des deux coupes nationales, ce qui libèrerait une place supplémentaire en championnat). Le 29 janvier prochain au Vélodrome, les Marseillais disputeront un match en retard de la 21ème journée face à Valenciennes. Une victoire leur permettrait de revenir à deux petits points des Stéphanois. Avant cela, un déplacement périlleux les attend dimanche soir à Louis II pour y affronter l’ogre monégasque. Il y a mieux pour sortir la tête de l’eau …      F.P

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 15:12

En Angleterre, la bataille pour le titre entre Arsenal, City et Chelsea est plus que jamais lancée. On en oublierait presque un autre enjeu de taille : la course au maintien. Après vingt-et-une journées disputées outre-manche, six petits points séparent le 10ème Hull City de la lanterne rouge Crystal Palace. La lutte s’annonce terrible !

 

« Ultra serrée » : voilà comment on pourrait qualifier cette Premier League 2013-2014. Et ce, à tous les étages : pour le titre, pour les places européennes et pour le maintien. A ce stade de la saison, pas moins de onze clubs se voient embarqués dans une éprouvante course au maintien longue de dix-sept journées. Même objectif pour tous les managers impliqués : obtenir une place parmi les dix-sept premiers, et peut-importe laquelle. Aujourd’hui, même le plus chevronné des bookmakers britanniques serait bien incapable de vous donner le nom des trois futurs relégués en Championship, la deuxième division anglaise. Chaque week-end, le moindre point glané par une équipe menacée est perçu comme un pas de plus vers une survie dans l’élite pour le moins convoitée.  

 

Pas de ventre mou

 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, seuls deux clubs ne semblent ni concernés par les places européennes, ni par la course au maintien. Il s’agit de Newcastle et de Southampton. Avec 33 points, les Magpies pointent au huitième rang à déjà huit longueurs de la seule place qualificative pour la Ligue Europa occupée par Everton. Même s’il reste encore 51 points à distribuer, les coéquipiers du très courtisé Yohan Cabaye auront toutes les peines du monde à accrocher l’Europe via le championnat. Déjà éliminés des deux coupes nationales, les hommes d’Alan Pardew n’ont d’ores et déjà plus le moindre objectif cette saison. Pour Southampton, 9ème avec 30 unités au compteur, il faudra créer l’exploit en FA Cup pour disputer la C3 l’an prochain. Auteur d’un magnifique début de saison, les joueurs de Mauricio Pochettino possèdent un confortable matelas d’avance (12 points) sur le premier relégable Cardiff City.

 

Hormis les Magpies et les Saints, les dix-huit autres clubs vont devoir batailler ferme dans un championnat anglais à deux vitesses. Dans le premier tiers du classement, sept clubs se disputent les places européennes. Onze points séparent le leader Arsenal du champion en titre Manchester United (7ème). Pour le moment, rien n’est joué. Tant de choses peuvent encore se passer d’ici la fin de la saison. Dans la deuxième partie de tableau, il y a embouteillage entre le 10ème Hull City et le dernier Crystal Palace. Onze équipes se tiennent dans un mouchoir de poche : six points, soit deux victoires. Sans une série de quatre ou cinq succès consécutifs, tous devront lutter sans relâche jusqu’à la 38ème et dernière journée pour espérer conserver leur place en Premier League. La question est la suivante : quels clubs paraissent les mieux armés pour y parvenir ?

 

Avantage à l’expérience ?

 

http://www.h24info.ma/sites/default/files/styles/large/public/articles/principales/chamakh-crystal-palace-c-dr.jpg?itok=tm-D1Jw6Difficile d’y répondre. Néanmoins, si l’on se focalise sur les vingt-et-une premières journées, on remarque que deux clubs naviguent dangereusement dans les eaux troubles de la zone de relégation : Sunderland et Crystal Palace. En plus d’occuper à l’heure actuelle les deux dernières places du classement avec 17 points chacun, ces deux promus sont, depuis le début, abonnés à la zone rouge : 19 fois sur 21 pour les Black Cats et 17 fois sur 21 pour les Eagles, les partenaires de Marouane Chamakh. Paradoxalement, ces deux équipes ne sont pas pour autant condamnées, loin de là. Aujourd’hui, elles ne pointent qu’à un tout petit point du premier non-reléguable West Ham. Longtemps décroché, Sunderland remonte petit à petit la pente avec une seule défaite lors des neufs derniers matches, toutes compétitions confondues. Cela suffira-t-il au promu entraîné par Gustavo Poyet pour éviter la relégation ? Pas sûr quand on sait que l’expérience joue un rôle prépondérant en Premier League.

 

Pour le reste, tout peut arriver. Hull City, Aston Villa, Stoke, Swansea, West Bromwich, Norwich, Fulham, West Ham et Cardiff peuvent tous descendre. Personne ne veut connaître le même destin que les trois relégués du dernier exercice : Wigan, Reading et Queens Park Rangers. Si l’histoire se répète, il faudra pour cela totaliser au moins 37 points pour espérer conserver sa place parmi l’élite. Dorénavant, chaque journée va bouleverser le classement des onze équipes menacées sans pour autant garantir la survie de l’une d’entre elles. Les confrontations directes vont désormais valoir de l’or. La 22ème journée nous offre deux duels entre mal-classés : Norwich-Hull City et Crystal Palace-Stoke. Malheur aux perdants. Pour les autres clubs engagés dans cette course au maintien totalement folle, le défi sera de glaner de précieux points face aux grosses équipes, pour ainsi quelque peu s’éloigner de cette fameuse zone rouge tant redoutée. Qui réussira à sauver sa peau en Premier League ? Début de réponse dès ce week-end dans un feuilleton anglais qui nous tiendra en haleine jusqu’au 11 mai prochain …  F.P

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 13:44

Auteur d’un doublé dimanche face à Stoke (5-3), son sixième depuis le début de la saison, El Pistolero n’en fini plus de dégainer, pour le plus grand bonheur de Liverpool, de nouveau membre du Big Four. Pas le moindre doute pour les fans des Reds, Luis Suarez est bien le plus grand attaquant de Premier League. Comment leur donner tort ?

 

Pas facile. Surtout quand l’on regarde les statistiques de l’intéressé : 22 buts en 16 matches de Premier League. C’est tout simplement ce qui se fait de mieux en Europe, deux unités devant le lauréat du Ballon d’Or 2013, le Madrilène Cristiano Ronaldo. En Angleterre, aucun attaquant n’arrive à suivre le rythme infernal de la gâchette uruguayenne. Un gouffre sépare le numéro 7 des Reds de son dauphin Sergio Agüero buteur à (seulement) 13 reprises en championnat. Et dire que Suarez a manqué les cinq premiers matches de la saison pour cause de suspension … Une absence qui n’empêche pas aujourd’hui El Pistolero de former, avec Daniel Sturridge (10 buts), le duo le plus prolifique de la planète football. 

 

The dark side of Suarez

 

http://www.chelseafoot.fr/wp-content/uploads/2013/04/luis-suarez-remord.jpgLes exploits de Luis Alberto Suarez Diaz sur les pelouses de Premier League n’en finissent pas de faire la Une des tabloïds anglais. Mais les comportements parfois limites, voire inacceptables de l’attaquant uruguayen on également fait les gros titres ces dernières années. On se souvient de ses insultes racistes proférées à l’encontre de Patrice Evra lors d’un match entre Liverpool et Manchester United le 15 octobre 2011. S’il a toujours nié avoir tenu de tels propos envers le latéral tricolore, l’accusé a bien écopé de huit matches de suspension. Bis repetita au mois d’avril 2013. Cette fois Suarez, sans doute affamé ce jour-là, a confondu le bras du pauvre Branislav Ivanovic avec un sandwich. Résultat, une sanction de neuf matches pour ce récidiviste déjà condamné en novembre 2010 après avoir mordu le cou d’Ottman Bakkal alors qu’il évoluait à l’Ajax d’Amsterdam. Indignée par ce comportement indécent, la presse anglaise avait attribué le surnom de « cannibale » à l’attaquant des Reds.

 

Voici le côté sombre de Luis Suarez. L’autre facette d’un joueur de tempérament aussi génial que provocateur. A bientôt 27 ans, le natif de Salto au nord de l’Uruguay, possède déjà un casier long comme le bras en Premier League anglaise : tirage de cheveux de Rafael (Manchester), doigt d’honneur à Craven Cottage (Fulham), but de la main, coup de pied dans le ventre Scott Parker (Tottenham), chambrage du banc à Everton et autres simulations grossières… Et ce n’est pas mieux en sélection où El Pistolero a également fait des siennes avec un coup de poing assigné au Chilien Gonzalo Raja lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 sans oublier son but sauvé de la main en quart du Mondial 2010 face au Ghana pour offrir une place à la Celeste dans le dernier carré. Luis Suarez est un compétiteur né, un attaquant obsédé par la victoire prêt à mourir sur le terrain, quitte à parfois mettre en danger la vie d’autrui.

 

Un meilleur ratio que Cristiano Ronaldo

 

Encore loin d’être exemplaire, le meilleur buteur de Premier League semble s’être quelque peu assagi : aucun carton rouge reçu depuis son retour de suspension. Il n’en reste pas moins un poison pour les défenses, un danger de tous les instants capable de scorer dans toutes les positions : sur coup franc, du droit, du gauche, de la tête. Suarez est un attaquant complet qui participe activement au jeu de son équipe comme en témoignent ses 5 passes décisives délivrées depuis le début de la saison. Si l’on ajoute à cela ses 22 réalisations, l’Uruguayen est impliqué dans 27 des 51 buts de Liverpool (soit 53%). Une performance stratosphérique pour un attaquant qui laisse le soin à son capitaine Steven Gerrard de se charger des penalties. Avec 1,38 buts par match, El Pistolero possède aujourd’hui un meilleur ratio que Cristiano Ronaldo (1,11).

 

http://www.kopleft.com/wp-content/uploads/2013/06/suarez-Uruguay.jpgPeut-t-on pour autant affirmer que Luis Suarez (26 ans) est le meilleur attaquant de Premier League ? Qu’il est plus fort que Sergio Agüero ou Wayne Rooney ? Le numéro 10 des Reds Devils est à créditer de 9 buts et 8 passes décisives en 17 matches. Sans doute encore plus complet que Suarez, Rooney occupe un rôle prépondérant à Manchester United. Replacé en faux numéro 9 voire en meneur de jeu, l’actuel meilleur passeur de Premier League, aujourd’hui âgé de 28 ans, n’est peut-être plus le buteur qu’il était. Ce n’est pas le cas de son homologue de Manchester City, « Kun » Agüero. Blessé au mollet depuis mi-décembre, celui qui a offert le titre aux Citizens un jour de 13 mai 2012 reste lui un véritable « renard des surfaces ». Auteur de 13 buts en 15 rencontres, le petit lutin argentin de 25 ans est un finisseur hors-pair doté d’une efficacité redoutable dans la zone de vérité. Mais, contrairement au numéro 7 des Reds, son rôle s’arrête là. 

 

 

Alors OUI, Luis Suarez est bien le plus grand attaquant de Premier League. Pas par sa taille (1m81 contre 2m03 pour Peter Couch), mais bien par son talent. S’il canalise son agressivité et qu’il continue à enfiler les buts comme des perles, le meilleur buteur de l’histoire de la Celeste (39 buts), présent dans la liste des 23 du dernier Ballon d’Or, pourrait vite se rapprocher du podium, et pourquoi pas, qui sait, peut-être même le gagner ?  F.P 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 02:31

Abonnés aux places d’honneur depuis quelques saisons, les Angevins veulent conjurer le sort et ainsi retrouver l’élite du football français vingt ans après l’avoir quittée. Pour y parvenir, les hommes de Stéphane Moulin devront confirmer une première moitié de championnat pleine de promesses.

 

 

Si l’accession en Ligue 1 était une question de mérite, nul doute qu’Angers aurait déjà validé son billet. Depuis sa remontée en Ligue 2 en 2007, le club de Maine-et-Loire ne cesse de figurer dans la première partie du classement : 7ème en 2009, 5ème en 2010, 6ème en 2011, 11ème en 2012 puis 5ème en 2013. Cette année encore, le SCO se porte en candidat sérieux à la remontée dans l’élite. Preuve en est, ils occupent aujourd’hui une très prometteuse deuxième place avec 32 points glanés en 18 journées. Pour la première fois depuis cinq ans, les Angevins ont donc passé les fêtes de fin d’année sur le podium de la Ligue 2. Le SCO ne peut donc plus cacher ses ambitions …

 

17 journées sur 18 dans le top 3

 

Les coéquipiers de l’expérimenté Grégory Malicki ont parfaitement entamé cette saison 2013-2014 avec trois victoires en autant de rencontres. Un départ en boulet de canon qui leur a permis de prendre les reines d’un championnat de Ligue 2 une fois de plus très relevé. Depuis, les Scoïstes ont confirmé leurs bonnes intentions en restant scotché à un podium qu’ils n’ont délaissé qu’à une seule reprise lors de la 17ème journée (4ème). Et encore, ce n’était qu’en raison d’une différence de buts inférieure à celle du troisième Tourangeau. Avec 9 victoires, 5 nuls et 4 défaites, les Angevins affichent un bilan plus que flatteur. A eux de confirmer leur superbe première moitié de championnat.

 

Pour cela, ils devront s’appuyer sur l’une de leurs armes principales, à savoir les contre-attaques « supersoniques ». Les joueurs de Stéphane Moulin ont cette capacité pour exploiter à merveille le moindre ballon perdu par leurs adversaires. Le don de transformer une simple récupération en une action de but. Un art du contre qui leur a permis de briller loin de leurs bases. Avec 16 points pris en déplacement, Angers est tout simplement la meilleure équipe de Ligue 2 à l’extérieur, 3 points devant Metz. Et pourtant, c’est bien le promu messin qui est aujourd’hui solidement installé au sommet du classement avec 7 points d’avance sur son dauphin angevin.

 

Reconquérir Jean-Bouin

 

http://pays-de-la-loire.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2013/10/04/130926lco516.jpg?itok=DChHJpMYPour avoir la chance d’évoluer à l’échelon supérieur la saison prochaine, les partenaires de Richard Socrier vont devoir se concentrer sur une chose : perdre beaucoup moins de points à la maison. Seulement 13ème de Ligue 2 à domicile, le SCO doit vite rectifier le tir pour (re)faire de Jean-Bouin une forteresse imprenable. S’ils excellent en contre, les « noir et blanc » éprouvent quelques difficultés quand il s’agit de faire le jeu dans leur stade. A eux de changer la donne. Leur défense doit retrouver une certaine solidité (20 buts encaissés en 18 matches). Après quoi, leur prolifique duo d’attaque formé de Khaled Ayari et de Mohamed Yattara (12 buts à eux deux), fera le reste.

 

L’objectif avoué du club : la montée. Pour mettre fin à deux décennies sans les joies de goûter au doux parfum de Ligue 1. Une odeur enivrante humectée pour la dernière fois lors de la saison 1993-1994. Les cages angevines étaient alors gardées par un certain Ulrich Ramé. Le rêve est en marche. Mais la route est encore longue tout comme la liste des prétendants à ces fameuses trois premières places. Pas moins de dix équipes peuvent encore prétendre à la montée. Seuls 9 points séparent Niort (13ème) d’Angers (2ème). Telle est la dure loi d’une Ligue 2 chaque année encore un peu plus serrée. Mais le SCO y croit. Le club compte bien s’inspirer du parcours du voisin nantais promu la saison dernière en Ligue 1. Un premier défi attend les Angevins avec la réception de Nancy (4ème). Une victoire leur permettrait de prendre cinq longueurs d’avance sur les hommes de Pablo Correa. Réponse ce samedi …  F.P

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:52

Leader après vingt journées de championnat, Arsenal se porte naturellement comme candidat au titre de la Barklays Premier League. Mais derrière, Manchester City, Chelsea voire Liverpool se tiennent à l’affut, prêts à contrarier les ambitions des troupes d’Arsène Wenger. Explications.

 

Statistiquement, en Angleterre, le champion d’automne possède une chance sur deux d’être sacré à la fin de la saison. Une bonne nouvelle pour les coéquipiers d’Olivier Giroud qui comptent bien rester assis sur ce fauteuil de leader tant convoité outre-manche jusqu’au 11 mai prochain. Pour y parvenir, la route est encore longue mais aussi semée d’embuches dans une Premier League 2013/2014 on ne peut plus serrée. L’arrivée de Mesut Ozïl lors du mercato estival a certes fait un bien fou aux Gunners, mais ces derniers ont-ils vraiment les armes pour rivaliser dans la durée avec les grosse cylindrées que sont les Citizens et les Blues ? Pas sûr …

 

Des signes inquiétants

 

Ce début d’année 2014 commence par une bien mauvaise nouvelle pour Arsenal avec la perte de l’un de ses hommes en forme Theo Walcott. Gravement blessé au genou en FA Cup le week-end dernier lors du succès face aux Spurs de Tottenham (2-0), l’international anglais est « out » pour le reste de la saison. Une indisponibilité qui fragilise encore un peu plus un effectif déjà limité, notamment dans le secteur offensif. Arsène Wenger devrait néanmoins s’employer dans les semaines à venir pour pallier cette absence de poids. Des noms comme Salomon Kalou (Lille) ou encore Diego Costa (Atlético Madrid) reviennent avec instance sur les bords de la Tamise.

 

D’autres signes ne laissent rien présager de bon. Flamboyants durant le premier tiers du championnat avec un jeu fluide et alléchant, les Gunners se sont quelque peu essoufflés depuis le début du mois de décembre. En perte de vitesse, la formation londonienne a semblé atteindre ses limites face aux grosses équipes de Premier League : une cinglante défaite à City (6-3), puis deux nuls sans relief à l’Emirates Stadium contre Everton (1-1) puis face au Chelsea de Mourinho (0-0). « The Special One » a d’ailleurs récemment déclaré qu’il considérait Manchester City comme le grand favori pour le titre. La cadence infernale imprimée par les hommes de Manuel Pellegrini sur les neuf derniers matches (25 points pris sur 27 possibles) semble donner raison au technicien portugais.  

 

Sans un tueur devant …

 

http://www.o-posts.net/news/wp-content/uploads/2013/04/Olivier-Giroud-Arsenal.jpgMalgré tout le respect que l’on doit à Olivier Giroud auteur d’une belle première partie de saison avec 8 buts en 18 matches, force est de constater que l’ancien montpelliérain n’est pas du même calibre que les Sergio Aguero, Wayne Rooney ou encore Luis Suarez. Le numéro 12 d’Arsenal ne joue pas dans la même cour que ces joueurs de classe mondiale capables à eux seuls de vous faire gagner des titres. Sans se focaliser sur l’attaquant tricolore, Arsenal paraît clairement un ton en-dessous des armadas offensives affichées par City (Touré, Silva, Aguero, Negredo, Dzeko, Nasri) ou par les Blues (Hazard, Oscar, Eto’o, Torres, Mata, Ramires).

 

Mais pour l’instant, les Gunners sont bel et bien devant. En tête après vingt journées disputées, avec un point d’avance sur Manchester City, deux sur Chelsea et six sur Liverpool. Sera-t-il suffisant pour aller chercher un quatorzième titre national après lequel les partenaires de Jack Wilshere courent depuis maintenant…10 ans ? L’avenir nous le dira. Pour cela, les hommes d’Arsène Wenger devront avoir les nerfs solides pour résister à leurs poursuivants. Le mois de février s’annonce d’ores et déjà crucial avec trois rencontres décisives en dix jours : Liverpool et Manchester United en championnat, suivi du Bayern Munich en Ligue des Champions. D’ici là, il ne faudra pas laisser trop de plumes en chemin, et ce, dès lundi avec un périlleux déplacement à Aston Villa.  F.P 

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:48

Dans un « choc » de Série A qui n’attire plus les foules, la Juventus n’a fait qu’une bouchée de la Roma de Rudy Garcia (3-0). Après dix-huit journées, le Scudetto semble d’ores et déjà promis à une Vieille Dame sans rival dans un terne championnat d’Italie plus que jamais sur le déclin.

 

Considéré par les observateurs comme le meilleur championnat au monde pendant les années 90, le Calcio est, depuis quelques années, en pleine perdition. Dépassée par la Liga BBVA espagnole en 2000, par la Premier League anglaise en 2004 puis par la Bundesliga allemande en 2011, la Série A italienne pointe à une indigne quatrième place au coefficient UEFA, juste devant le Portugal et la France. Il est bel et bien fini le temps où les meilleurs joueurs de la planète (Zidane, Ronaldo, Chevtchenko) régalaient les tifosi. Le spectacle a laissé place à l’ennui. L’efficacité défensive et la rigueur tactique ne sont plus la marque de fabrique des grands clubs italiens aujourd’hui en cruel manque de compétitivité sur la scène européenne. L’équipe transalpine la mieux classée, le Milan AC, n’occupe qu’une pauvre dixième place dans la hiérarchie européenne.

 

Certes l’Italie reste, avec 12 victoires, le deuxième pays le plus titré dans l’histoire de la Ligue des Champions, à égalité avec l’Angleterre et à seulement une longueur de l’Espagne. Mais ce petit écart risque fort de se creuser dans un futur proche. Cette année, l’Italie fait grise mine avec le Milan AC comme seul représentant en huitièmes de finale. Un maigre bilan comparé aux grandes nations européennes comme l’Allemagne (4), l’Espagne (3) ou encore l’Angleterre (3). Si Naples a quitté la compétition avec les honneurs (éliminé malgré 12 points dans un groupe très relevé), que dire de la Juventus, incapable de devancer les Turcs de Galatasaray pour une place en huitièmes de finale. Une déception pour le double tenant du titre de Série A, seul champion national des cinq grands championnats européens à ne pas être sorti de la phase de poules. Les coups d’éclats du Milan AC de Carlo Ancellotti ou de l’Inter de José Mourinho, vainqueurs de la coupe « aux grandes oreilles » en 2007 et 2010, ne semblent plus du tout d’actualité.

 

La Ligue Europa pour se consoler ?

 

http://ds1.ds.static.rtbf.be/article/image/624x351/5/1/c/d47e1c1a54c355604d800a677ae0378f-1386772557.jpgTroisièmes de leur groupe de Ligue des Champions, la Juve et le Napoli ont donc été reversés en Ligue Europa. Ils rejoignent en C3 la Fiorentina et la Lazio. Avec quatre représentants en seizièmes de finale, l’Italie est la nation la plus représentée dans une compétition où elle n’a plus triomphé depuis …15 ans et une victoire de Parme face à l’Olympique de Marseille (3-0). Depuis, pas la moindre finale à se mettre sous la dent. Une disette pesante qui pourrait néanmoins s’achever en cette édition 2014 avec une finale programmée …au Juventus Stadium. Une motivation supplémentaire pour une Vieille Dame désireuse de se racheter après une élimination prématurée en C1. Pour cela, il faudra d’abord se défaire de Trabzonspor, actuel 7ème du championnat turc, avant un possible huitième de finale 100% Italien face à la Fiorentina.

 

La Ligue Europa apparaît donc comme une terre d’avenir pour une Série A désormais dépourvue de joueurs de classe mondiale. Des « stars » qui, pour des raisons économiques, ont choisi de migrer vers d’autres horizons, vers des clubs plus riches. En Italie, force est de constater que l’herbe est aujourd’hui bien plus verte ailleurs. On pense notamment au Paris-Saint-Germain où Leonardo est venu faire son petit marché de l’autre côté des Alpes (Ibrahimovic, Thiago Silva, Cavani, Lavezzi, Pastore, Sirigu, Menez, Marquinhos, Verratti, Thiago Motta). Conséquence, sur les 23 nommés pour le FIFA Ballon d’Or 2013, seul Andréa Pirlo (Juventus) évolue dans une Série A sans spectacle où les stades n’en finissent pas de se vider…

 

Le championnat italien n’est plus un eldorado. L’Italie pleure son Calcio autrefois peuplé des plus grandes stars du ballon rond. Dans son malheur, ce grand pays de football peut compter sur une Squadra Azzurra qui continue de briller, mais pour combien de temps ?   F.P 

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 19:47

Une qualification renversante face à l’Ukraine (0-2 ; 3-0), un tirage au sort on ne peut plus clément (Suisse, Equateur, Honduras) et voilà qu’on se prend à rêver d’un fabuleux parcours des Bleus dans six mois au Brésil dans la Mecque du football. En voici l’incroyable scénario !

 

Le souhait de Zinedine Zidane que de retrouver la France dans un groupe difficile n’a  certes pas été exaucé le 6 décembre dernier, mais ce groupe E semble faire le bonheur d’un bon nombre de Français. Et c’est légitime ! Il y a pire qu’une lutte avec la Suisse, l’Equateur et le Honduras pour un billet pour les huitièmes de finale d’une Coupe du Monde. Parlez-en autour de vous. Parlez-en à vos amis Portugais, Italiens ou Espagnols, et vous verrez leurs réactions.

 

Mais attention ! L’erreur à ne surtout pas commettre serait bien sûr de sous-estimer nos futurs adversaires dans un groupe E jugé « faible ». Surtout quand l’on sait que depuis la Coupe du monde 2002 en Corée, l’équipe de France n’a remporté que deux matches de poule (face au Togo au mondial 2006 et contre l’Ukraine au dernier Euro). Sur les 15 matches du premier tour des cinq dernières grandes compétitions internationales, les Bleus affichent un bilan plus que médiocre : 2 victoires, 6 nuls et 7 défaites.

 

C’est maintenant que l’histoire commence ! Le 10 mai 2014, Didier Deschamps ne manque pas de faire passer un message aux 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde au Brésil.

 

La liste des 23 :

 

-  Gardiens : Lloris (Lyon), Mandanda (Marseille), Landreau (Bastia)

-  Défenseurs : Abidal (Monaco), Digne (PSG), Evra (Manchester), Sakho (Liverpool), Varane (Real Madrid), Debuchy (Newcastle), Corchia (Marseille)

-   Milieux : Cabaye (Newcastle), Pogba (Juventus), Matuidi (PSG), Ribéry (Bayern), Valbuena (Marseille), Nasri (Manchester City), Payet (Marseille), Sissoko (Newcastle)

-   Attaquants : Benzema (Real Madrid), Giroud (Arsenal), Remy (Newastle), Martial (Monaco), Griezmann (Real Sociedad)

« Gagner ce groupe E »

 

 

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2012-10/2012-10-08/article_deschamps.jpg

Tel est le discours insufflé à ses joueurs par le sélectionneur. La France débute son mondial le 15 juin face à l’équipe du Honduras. Une première pour des Bleus qui n’ont jamais croisé la route de ce petit pays d’Amérique centrale peuplé de 8 millions d’habitants. Troisièmes de la zone CONCACAF derrière les Etats-Unis et le Costa Rica mais devant le Mexique, le Honduras ne compte pas de réelle star dans ses rangs mais dispose d’une équipe équilibrée dans un système en 4-4-2. Des noms comme Wilson Palacios, milieu de Stoke City ou encore Maynor Figueroa, expérimenté défenseur de Hull city, vous seront forcément familiers. Mais soyons clairs, un tout autre résultat qu’une victoire serait une réelle désillusion pour les coéquipiers du capitaine Hugo Lloris.

 

 

La France ne tombe pas dans le piège, elle l’emporte avec la manière et réussit parfaitement ses débuts. 

 

Mon pronostic : France 3-0 Honduras

Buts pour la France : Ribéry (12’) ; Benzema (43’) ; Giroud (79’) 

 

Cinq jours plus tard, la dite « finale » de ce groupe E oppose la France à la Suisse. La tête de série la plus faible sur le papier demeure un adversaire coriace. La formation dirigée par Ottmar Hitzfeld réussit son entrée en battant l’Equateur 1-0. La Suisse qui évolue généralement dans un 4-2-3-1 s’est appué sur une nouvelle génération de joueurs talentueux à commencer par l’ailier du Bayern Munich Xherdan Shaqiri, le milieu défensif napolitain Gohkan Inler ou encore le latéral droit de la Juventus Stefan Lichsteiner.

 

Conformément à l’historique entre ces deux nations (15 victoires françaises, 9 nuls et 12 victoires helvètes), ce deuxième match de poule fermé se solde sur un score nul et vierge.  

 

Mon pronostic : France 0-0 Suisse

 

La dernière rencontre des Bleus a lieu le 25 juin 2014 dans le mythique stade du Maracaña de Rio de Janeiro. Avec 4 points en deux matches, Didier Deschamps prend le risque de faire tourner son effectif comme le fit Aimé Jacquet face au Danemark en 1998. Son adversaire du jour, l’Equateur est une formation sud-américaine à la portée de l’équipe de France. Quatrième de la zone AmSud, l’Equateur doit sa participation au mondial grâce à un parcours quasi parfait à domicile (7 victoires, 1 nul) en qualifications dans son stade de Quito situé à 2850 mètres d’altitude. L’unique confrontation entre l’Equateur et la France avait souri aux Bleus, victoire 2-0 avec un doublé de Gomis. La Tricolor reste cependant une équipe joueuse disposée en 4-5-1 dont l’arme principale se situe sur son côté droit en la personne d’Antonio Valencia.

Après leur succès contre les Honduriens, les Equatoriens jouent (eux aussi) leur qualification pour le 2ème tour mais la France se montre solide et l’emporte logiquement.

 

Mon pronostic : France 3-1 Equateur

 Buts pour la France : Remy (21’’) ; Nasri (56’ sp) ; Martial (85’)

But pour l’Equateur : Caicedo (33e)

 

 




http://www.tuxboard.com/photos/2012/09/Mascotte-Mondial-2014.jpgClassement du groupe E :

 

1er   : France 7 pts (+5)

2ème : Suisse 7 pts (+3)

3ème : Equateur : 3 pts

4ème : Honduras : 0 pts

 

 

 

Un France-Nigéria en huitième

 

En terminant en tête de son groupe grâce à la différence de buts, la France affronte le deuxième du groupe F composé de l’Argentine, de la Bosnie-Herzégovine, de l’Iran et du Nigéria. L’Argentine de Lionel Messi a fort logiquement fini première de son groupe avec 3 victoires en autant de rencontres. Derrière l’Albiceleste, la Bosnie-Herzégovine et le Nigéria ont bataillé ferme pour obtenir une place pour le second tour du mondial. Dans une telle compétition, l’expérience joue souvent un rôle important. C’est le cas puisque le 21 juin, lors de leur deuxième match de poule, les Super Eagles dominent 1-0 des Bosniaques qui disputaient leur tout premier mondial.

 

L’affiche des huitièmes de finale oppose donc la France au Nigéria. Une nation présente lors des 14 dernières éditions de la Coupe du monde mais que les Bleus ne connaissent finalement que très peu. Lors de leur unique face à face en amical le 2 juin 2009, l’équipe de France, alors dirigée par Raymond Domenech, s’était inclinée 1-0 sur la pelouse de Geoffroy-Guichard.

 

Une donnée qui n’empêche pas Paul Pogba et consorts de s’en sortir face à une équipe africaine qui n’a encore jamais atteint le stade des quarts de finale d’une Coupe du monde.

 

Mon pronostic : France 2-1 Nigéria

Buts pour la France : Valbuena (6’) ; Giroud (81’)

But pour le Nigéria : Mikel (88’)

 

Un quart face aux Allemands

 

Même s’ils faisaient partie du fameux « groupe de la mort » en compagnie du Portugal, du Ghana et des Etats-Unis, les Allemands ont confirmé leur statut de favori de ce groupe G. Première et invaincue, la Mannschaft affronte la Russie, second du groupe H dominé par la surprenante équipe belge. Pas de quoi impressionner une nation qui a atteint au minimum les quarts de finale lors des huit dernières Coupes du monde. L’Allemagne de Joachim Löw l’emporte sans trembler.

 

Se profile alors une affiche France-Allemagne pour une place dans le dernier carré. Alléchant non ?

 

http://referentiel.nouvelobs.com/wsfile/4001360238351.jpgL’avant-match est houleux. Les optimistes rappellent le bilan favorable aux Français dans l’histoire des chocs entre ces deux pionniers du football international : 11 victoires, 5 nuls et 9 défaites en 25 confrontations. Les autres se focalisent sur les duels musclés en phase finale de Coupe du monde qui ont davantage tourné en la faveur des Allemands (demandez à Battiston…) avec 2 victoires en 3 matches. La dernière remontant à la demi-finale du mondial 1986 au Mexique (2-0). Cette rencontre est en tout cas l’occasion pour Franck Ribery de briller face à quelques uns de ses coéquipiers en club. La rivalité entre ces deux nations fait que cette opposition de style sent bon le parfum d’un match de Coupe du monde à élimination directe.

 

Comme en 1982 à Séville en Espagne, ce sont les tirs au but qui déterminent du sort de ce match. L’issue est cette fois bien plus heureuse pour nos Bleus qui se qualifient pour les demi-finales au terme d’une séance sous haute-tension.

 

Mon pronostic : France 1-1 Allemagne (5-4 aux t.a.b)

But pour la France : Ribéry (78’)

But pour l’Allemagne : Müller 41’)

France-Brésil pour une place en finale

 

Après cet exploit retentissant face au favori allemand, un autre ogre du football mondial se dresse devant la route de nos tricolores, et pas des moindres : le Brésil. Les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont fini premiers du groupe A en remportant tous leurs matches. La suite s’annonçait bien plus difficile avec un huitième de finale face à l’Espagne, le tenant du titre. Mais les coéquipiers de Thiago Silva se sont montrés irréprochables face à une Roja empreintée, le score : 2-0. Le quart de finale les oppose à l’Uruguay et son attaque de feu Suarez-Cavani.

 

Le quintuple vainqueur de l’épreuve confirme son statut et se hisse dans le dernier carré en maîtrisant le vainqueur de la Copa America 2011 (3-1).  

 

http://s.tf1.fr/mmdia/i/08/3/bresil-france-sur-tf1-10927083yvaxg_2038.jpg?v=1Malgré leur forme étincelante et leurs 5 victoires en 5 matches, les Brésiliens se méfient de l’équipe de France. Peut-être la seule sélection capable de stopper une Seleçào en quête d’un triomphe sur ses terres ? Certes, Zinedine Zidane, le bourreau du Brésil en 1998 et 2006 n’est plus là, mais les chiffres parlent pour les Bleus. En effet, la France reste sur trois succès consécutifs contre le Brésil en Coupe du monde. Sa seule défaite face aux Auriverdes remonte à la demi-finale du mondial 1958 en Suède (2-5) avec un triplé du roi Pélé.

 

Lors des jours qui précèdent ce match au sommet, tout un pays retient sous souffle. Le 8 juillet, tout est prêt pour une fête exceptionnelle dans le stade comble de Belo Horizonte. Une marée jaune et bleue déambule sur un rythme de samba, plus de 60 000 spectateurs déchaînés sont venus assister à une nouvelle qualification de leurs champions pour une finale de Coupe du monde.

 

Au terme d’une rencontre qui aura tenu toutes ses promesses, ce sont finalement les outsiders français qui l’emportent au bout du suspense. Stupeur dans le stade ! Un nouveau drame national pour un peuple brésilien inconsolable.

 

Mon pronostic : France 3-2 Brésil (a.p)

Buts pour la France : Benzema (12’), Pogba (78’), Abidal (102’)

Buts pour le Brésil : Neymar (29’), Paulinho (51’)

Champions du monde !

 

http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/storage/images/media/images/sport/football/messi-argentine2/2357891-1-fre-FR/Messi-Argentine_pics_809.jpgFatigués mais aux anges, les Bleus sont en finale de la Coupe du monde. Seize ans après le titre au Stade de France. On se prend à rêver d’une nouvelle étoile. Jamais dans l’histoire du football, une équipe européenne s’est imposée sur le contient sud-américain. Pour cela, il faudra venir à bout de l’Argentine double vainqueur de la compétition en 1978 et 1986. Il faudra battre l’équipe du meilleur joueur du monde Léo Messi. Une Albiceleste qui a successivement éliminé la Suisse en huitièmes, le Portugal en quarts (Messi sortant vainqueur de son duel face à Ronaldo) et l’Italie en demies. Auteur de 8 buts en 6 matches, Kün Aguero est le « pitchichi » de cette Coupe du monde.

 

Les bookmakers sont partagés quant au nom du favori de cette finale qui se tiendra le 13 juillet 2013 dans le stade Maracaña. Il est 16h à Rio, 21h à Paris quand l’arbitre portugais Pedro Proença donne le coup d’envoi de la rencontre.

 

La première mi-temps est hachée. Les Français, grâce à leur trident Cabaye-Pogba-Matuidi, musellent bien Lionel Messi sans pour autant se procurer d’occasion. Peu après le retour des vestiaires, Ribery libère les bleus grâce à une action de classe mondiale. Le score n’évolue plus. Les Bleus sont sacrés champion du monde.

 

Mon pronostic : France 1-0 Argentine

But pour la France : Ribery (48’)

 

Submergés par l’émotion, les joueurs communient assis en cercle autour du rond central du Maracaña. Au centre, leur bonne étoile Didier Deschamps est en larmes, il vient de décrocher son deuxième titre de champion du monde, le premier en tant que sélectionneur.                                         

                                                      FABULEUX !      

                                                                                                                                                                                                                      F.P                                          

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 16:18

Privé de son milieu relayeur italo-brésilien, Paris a subi sa première défaite de la saison à Evian (0-2). Simple coïncidence ? Pas vraiment. Il y a bien une vie avec ou sans Motta, et ce, pas seulement au PSG ! Explications.

 

Sorti dimanche dernier à la mi-temps du match face à Lyon (4-0) alors qu’il n’avait perdu aucun ballon, Thiago Motta souffrirait d’une blessure à la jambe gauche. Une absence de poids lourde de conséquences. Poussifs mercredi en Ligue des Champions face à l’Olympiakos (2-1), les hommes de Laurent Blanc ont enregistré leur premier revers en championnat hier à Annecy (0-2), leur premier revers depuis … le 2 mars dernier, mettant fin à une série de 36 matches sans défaite. Une contreperformance qui permet à Lille et à Monaco de revenir sur les talons du champion en titre à deux journées de la trêve hivernale et qui met un peu plus en avant l’importance de Thiago Motta dans l’entrejeu parisien. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé …

 

Motta indispensable ?

 

http://cdj.topmercato.com/medias/images2011/2012-02-05-thiago-motta.jpgDifficile d’affirmer le contraire tant les statistiques de l’international italien de 31 ans sont éloquentes. En effet, Thiago Motta n’était pas présent lors des 7 dernières défaites du PSG (face à Evian, Reims, Sochaux, Nice, Rennes, Saint-Etienne et Porto). Son influence est telle qu’il n’a perdu aucune de des 38 dernières rencontres avec le club de la capitale. Sa dernière défaite sous le maillot parisien remonte au 29 avril 2012 face à Lille (1-2). Ce soir de la 34ème journée de la saison 2011-2012, les protégés de Carlo Ancelotti, réduits à 10 après l’expulsion de Sakho, avaient subi la loi d’un certain Eden Hazard. Depuis son arrivée à Paris le 31 janvier 2012 (le dernier jour du mercato hivernal), le natif de Sao Bernardo do Campo au Brésil présente un bilan exceptionnel : 51 matches, 33 victoires, 16 nuls et 2 défaites (soit 3,9%). Une deuxième défaite survenue au Parc des Princes en quart de finale Coupe de France face à Lyon (1-3) le 21 mars 2012. Au total, Thiago Motta n’a perdu qu’un seul de ses 40 matches de Ligue 1 et est invaincu avec Paris en Ligue des Champions.

 

Et pas seulement au PSG !

 

Finaliste du dernier Euro avec la Squadra Azzurra, Thiago Motta s’est montré précieux dans tous les clubs où il est passé. Avec le FC Barcelone qu’il a rejoint en 1999 à l’âge de 17 ans, il remporte deux championnats d’Espagne (en 2005 et 2006) et une Ligue des Champions (en 2006). Eloigné des terrains suite à des blessures à répétition et une saison blanche à l’Atlético Madrid (2007-2008), il retrouve son vrai niveau au Genoa l’année suivante avant de poser ses valises à l’Inter Milan à l’été 2009. Le milieu relayeur d’1m87 rayonne sous les ordres de José Mourinho et remporte une nouvelle Ligue des Champions dès sa première année avec les nerazzurri. Son influence dans le club lombard est impressionnante. Les chiffres de sa dernière saison (2011-2012) en Italie parlent pour lui. Avec Motta, l’équipe de l’Inter est invaincue toute compétition confondue (11 victoires et 1 nul). Après son départ pour Paris, l’Inter, dirigée alors par Claudio Ranieri ne gagne plus … ou presque avec 10 défaites, 4 nuls et 3 victoires en 17 matches. Des statistiques qui prouvent qu’il y a bien une vie avec et sans Thiago Motta.

 

Objectif CDM 2014

 

http://www.madeinfoot.com/img/photos/ligue-1/2012/une/thiago-motta--25-03-2011-slovenie---italie-qualification-euro-2012-20120201081103-1502.jpgHandicapé tout au long de sa carrière par des blessures à répétition, le plus Brésilien des Italiens a pour objectif de briller sur ses terres avec l’Italie en juin prochain. Le fil de son histoire avec la Squadra Azzurra s’était interrompu brutalement lors de la finale de l’Euro 2012, perdue face à l’Espagne (0-4). Entré en jeu à la 57ème minute à la place de Montolivo, Thiago Motta sortait quelques minutes plus tard suite à élongation à la cuisse, laissant ainsi ses coéquipiers finir le match en infériorité numérique. Le numéro 8 parisien, qui compte 18 sélections avec l’équipe d’Italie, se révèle comme un joueur cadre de l’effectif de Cesare Prandelli qui ne tarie pas d’éloge envers son milieu relayeur : "Motta est un joueur de grande classe, capable de fournir les efforts si son équipe perd du terrain. Il est revenu en sélection avec l’esprit juste."  

 

Aujourd’hui patron du milieu du PSG version Laurent Blanc, Thiago Motta compte également briller en club, et notamment sur la scène européenne pour ainsi décrocher une troisième Ligue des Champions avec un troisième club différent. Véritable régulateur de l’entrejeu, Motta stabilise le milieu de terrain en alliant technicité et qualité de passe pour transpercer les lignes adverses. Son entente avec Marco Verratti est indéniable à Paris comme en sélection. Le capitaine parisien Thiago Silva souligne leur importance : « sans eux, l’équipe ne tourne pas de la même façon ». Une opinion partagée par les dirigeants qataris du PSG qui devraient prolonger le contrat de l’indispensable Thiago Motta dans les prochains jours. Sage décision ...                                                                      F.P

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 10:46

Pour la zone Europe, on connaîtra demain soir les qualifiés ainsi que les barragistes de la Coupe du Monde 2014. Si des équipes ont déjà validé leur billet pour le Brésil, d'autres devront batailler ferme pour obtenir leur fameux sésame. Un point sur les enjeux de cette dernière journée. 

 

Etat des lieux : 

 

http://media.melty.fr/article-1634664-ajust_930-f1374433433/eden-hazard-est-le-fer-de-lance-de-la-selection.jpgOn connait déjà 5 des 13 représentants européens qui iront défendre leur chance en juin prochain au Brési. Il s'agit de la Belgique (Gp. A), de l'Italie (Gp. B), de l'Allemagne (Gp. C), des Pays-Bas (Gp. D) et de la Suisse (Gp. E). Si les Allemands, les Hollandais et - à un degré moindre - les Italiens ont pour habitude de survoler les qualifications, ce n'est pas le cas de la Suisse et de la Belgique. Mention spéciale à la séléction de Marc Wiltmots qui a brillament décroché son ticket vendredi dernier en Croatie (2-1). Les coéquipiers d'Eden Hazard ont largement dominé un groupe relevé avec : la Croatie, la Serbie, le Pays de Galles, l'Ecosse et la Macédoine. Absent des deux dernières éditions en Allemagne (2006) et en Afrique du Sud (2010), la Belgique confirme enfin tous les espoirs placés dans cette génération dorée et se présente comme un véritable outsider pour le prochain mondial. 

 

Dans les quatre derniers groupes, rien n'est fait même si des équipes sont en ballotage plus que favorable. C'est le cas de la Russie (Gp. F) qui compte 3 points d'avance sur le Portugal. Un nul demain en Azerbaïdjan suffit aux Russes pour se qualifier. L'Espagne est également dans une situation confortable. Les tenants du titre accueillent la Georgie et n'auront eux aussi besoin que d'un petit point pour valider leur billet. Dans les deux derniers groupes (G et H), le suspense reste entier. Dans le groupe G, la Bosnie-Herzégovine et la Grèce comptent toutes les deux 22 points. Les coéquipier d'Edin Dzeko occupent actuellement la 1ère place grâce à une meilleure différence de but (+23 contre +6 pour la Grèce) mais un périlleux déplacement les attend demain en Lituanie alors que les Grecs recoivent la faible équipe du Liechtenstein. Dans le groupe H, l'Angleterre compte 1 point d'avance sur l'Ukraine. Les protégés de Roy Hodgson n'auront pas le droit à l'erreur demain soir à Wembley contre la Pologne puisque, dans le même temps, les Ukrainiens ne devraient pas connaître de difficultés contre Saint-Marin. Affaire à suivre ...

 

Et les barragistes sont ...

 

Ce mardi 15 octobre, aux alentours de 23 heures, la liste de 9 des 13 pays qualifiés pour la prochaine Coupe du Monde sera rendue publique. On connaîtra également l'identité des 8 meilleurs deuxièmes du premier tour de la zone Europe. En réalité, deux nations barragistes sont d'ores et déjà connues, il s'agit de la Croatie (Gp. A) et de la Suède (Gp. C). Ces deux pays devraient, sauf accident,  être rejoints par le Portugal (Gp. F) et la France (Gp. I). Le 5ème barragiste sera soit la Bosnie-Herzégovine, soit la Grèce (avec 22 points chacune, ces deux nations sont assurées de terminer au minimum 2ème). Une victoire de l'Angleterre à Wembley ferait de l'Ukraine le 6ème lauréat. Sauf érnorme suprise demain, on peut donner le nom de six (des huit)  barragistes pour la Coupe du Monde 2014 sont : Croatie, Suède, Portugal, France, Grèce et Ukraine.

 

Pour ce qui est des deux dernières nations invitées à jouer les barrages, c'est un véritable casse-tête chinois. D'une part, parce qu'il aura deux places pour trois équipes (Gp. B, Gp. D et Gp. E). Mais qui sera le 9ème et dernier meilleur deuxième ? Difficile à dire. Cela dépendra des derniers résultats de demain même s'il l'on peut penser que le moins bon deuxième sera une équipe du groupe B. En effet, dans ce groupe, la Bulgarie et le Danemark comptent toutes deux 13 points alors que les actuels deuxièmes des groupes D et E (la Turquie et l'Islande) totalisent elles 16 points. Dans le groupe D, la Turquie (2ème : 16 pts, + 9) aura forte à faire avec la réception des Pays-Bas même si les joueurs de Louis Van Gaal sont déjà qualifiés. Un faux-pas des Turcs ferait le bonheur des Roumains (3ème : 16 pts, +5) qui accueillent l'Estonie. Un carton face aux Estoniens pourrait suffir à la Roumanie. Dans le groupe E, l'Islande compte 1 point d'avance sur la Slovénie mais se déplace en Norvège tandis que les Slovènes iront défier des Suisses déjà qualifiés. 

 

Quel adversaire pour les Bleus ? 

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2013-03/2013-03-27/article_pogba.jpgLes règles de la FIFA sont claires : "Les équipes seront réparties en deux groupes, selon la dernière édition du classement mondial à paraître le 17 octobre. Les quatres équipes les mieux placées seront alors considérées comme tête de série. Les huit formations encore en lice s'affronteront au meilleur des deux manches." A noter que la FIFA ne garantit pas aux quatres têtes de série de recevoir au retour puisque c'est le tirage au sort qui en décidera. Selon le dernier classement FIFA, l'équipe de France occupe la 25ème place mondiale. A l'heure actuelle, il y a cinq équipes barragistes mieux placées que les Bleus : la Croatie (10ème), le Portugale (11ème), la Grèce (12ème), la Suède (22ème) et l'Ukraine (24ème). 

 

Sauf miracle, la France ne sera donc pas tête de série. Pour l'être, il faudra que la France s'impose face à la Finlande demain, que dans le même temps l'Allemagne (déjà qualifiée) gagne en Suède et surtout que l'Ukraine connaissent un accroc très peu probable face à Saint-Marin. Si c'est le cas, les joueurs de Didier Deschamps seront alors têtes de série et bénéficieront d'un barrage plus clément : Suède, Ukraine, Turquie ou Roumanie, Islande ou Roumanie. Dans le cas contraire, les Bleus se verront embarqués dans une double confrontation de tous les dangers contre l'une de ce quatres équipe : le Portugal, la Croatie, la Grèce ou l'Ukraine. Aujourd'hui, seule la date des barrages est connue : aller le 15 novembre, retour le 19 novembre. Pour le reste, réponse demain ...                                           F.P

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 19:42
http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2012/05/21/367807/images/2012-05-21T185036Z_1_APAE84K1GCR00_RTROPTP_3_OFRTP-FOOTBALL-L1-MONTPELLIER-20120521.JPGDimanche, le sacre de Montpellier en Ligue 1 a marqué l’épilogue des grands championnats européens. Entre déceptions et révélations, retour sur cette saison 2011-2012 qui aura tenu toutes ses promesses.
Une grande première pour Montpellier

http://www.lexpress.fr/pictures/628/321609_des-joueurs-de-montpellier-fete-le-but-de-la-victoire-face-a-lille-en-ligue-1-le-13-mai-2012-au-stade-de-la-mosson.jpgPeu de monde l’avait prédit, le club de la Paillade l’a fait. Le Montpellier Hérault, seulement 13ème budget de Ligue 1, a résisté au Paris-Saint-Germain pour remporter le championnat avec pas moins de 82 points. Aux yeux de tous, l’équipe de René Girard fait un très beau champion. Ce titre, amplement mérité, vient récompenser le travail d’un homme : « Loulou » Nicollin. Le président a racheté en 1974 le club qui évoluait alors en division d’honneur. Ce dimanche 20 mai 2012, les coéquipiers du meilleur buteur Olivier Giroud (21 buts) ont donc apporté à Montpellier le premier titre de son histoire. Trois points derrière, le PSG d’Ancelotti réalise une belle saison et se présente comme le grand favori des éditions à venir. Sur la troisième marche du podium on retrouve le champion en titre Lille. Grâce en grande partie à Eden Hazard, les joueurs de Rudy Garcia se qualifient pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. La pépite belge de 21 ans a d’ailleurs fait ses adieux à la Ligue 1. Le meilleur joueur du championnat (20 buts, 15 passes) évoluera la saison prochaine en Premier League, on ne sait pas encore où. Lyon, pour la première fois depuis 14 ans, ne figure pas parmi les trois premiers du classement. Les joueurs de Rémi Garde se consolent avec la Coupe de France remportée au détriment de la belle surprise normande Quevilly (1-0). A noter que les joueuses de l'OL remportent pour la seconde année consécutive la Ligue des champions. Auteur d’une incroyable deuxième partie de saison, le Bordeaux de Francis Gillot arrache sa qualification pour la Ligue Europa en terminant 5ème. Une compétition que disputera également l’OM grâce à sa victoire en Coupe de la Ligue sur Lyon (sa 3ème consécutive). Un trophée qui ne fera pas oublier le mauvais parcours des hommes de Didier Deschamps en championnat (10ème). Pour la première fois depuis 32 ans, Auxerre quitte l’élite du football français. Dijon et Caen accompagnent les Bourguignons en Ligue 2.
Un Real de tous les records


http://www.oleole.com/media/main/images/wallpapers/206732/realmadridlaligacham_449643.jpgA l’approche de nouvel acte ibérique, la même certitude demeure : le championnat va se résumer à un nouveau mano à mano entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Comme c’est le cas depuis 2004 (titre de Valence), cette 81ème édition de la Liga BBVA ne déroge pas à la règle. Loin de là. Le Barça de Guardiola, triple tenant du titre, part avec un léger avantage. D’autant qu’Alexis Sanchez, et surtout Cesc Fabregas, constituent deux renforts de choix. Côté Real, Mourinho s’appuie sur la même ossature avec en plus Fabio Coentrao, Sahin, Callejon et Varane. The Special One a toujours obtenu de meilleurs résultats lors de sa seconde année à la tête d’un club.  Il va une nouvelle fois le prouver, et avec la manière. Car si le triple ballon d’or Lionel Messi sort vainqueur du duel stratosphérique qui l’oppose à Cristiano Ronaldo (50 buts contre 46), ce sont bien les Merengues qui vont triompher, records en prime. Avec 100 points au compteur, les coéquipiers de Benzema (21 buts) réalisent la meilleure marque de l’histoire de tous les grands championnats européens. Les 121 buts marqués par les Madrilènes effacent largement le précédent record de la « Maison Blanche » (115) et permettent au club de remporter le 32ème titre de son histoire. Avec ce sacre, le technicien portugais inscrit un quatrième championnat à son immense palmarès après la Superliga avec Porto, la Premier League avec Chelsea et la Série A avec l’Inter. Le Mou vient par ailleurs de rempiler aujourd’hui même pour quatre saisons supplémentaires avec le club de la capitale. L’histoire d’amour continue pendant que son homologue catalan Pep Guadiola, a lui, annoncé qu’il tirerait sa révérence à l’issue de la saison. Il reste néanmoins au Catalan un énième défi à relever avec ce vendredi la finale de la Coupe du Roi contre Bilbao. De quoi espérer décrocher son 14ème titre en quatre ans. Loin derrière les deux cadors, le FC Valence d’Adil Rami et de Jérémy Mathieu se classe 3ème (à 39 points du leader madrilène). Le Malaga de Toulalan termine à une très belle 4ème place juste devant le vainqueur de la Ligue Europa, l’Athletico Madrid de Falcao. La surprise Levante décroche le dernier billet pour l’Europe alors que le Racing Santander, Sporting Gijon et Villarreal sont eux relégués.
City rit, United pleure
http://news.bbcimg.co.uk/media/images/60211000/jpg/_60211136_aguero_trophy_getty.jpgOn croyait le Chelsea de Villas-Boas capable de se mêler à la course au titre avec les deux clubs de Manchester. Il n’en a rien été. Très rapidement, les Citizens de Nasri et les Red Devils d’Evra se sont révélés au-dessus du lot. Si City a dominé la première partie de saison, c’est United qui a repris les commandes à mi-championnat jusqu’à cette défaite face rivalau (0-1) lors de la 36ème journée. C’est donc l’équipe de Mancini qui aborde cette ultime rencontre en position leader (86 points) grâce à une meilleure différence de but que son frère ennemi. La réception des Queens Park Rangers (15ème) s’annonce comme une formalité tant le bilan de Kompany et consorts est impressionnant à domicile (16 victoires, 1 nul, 0 défaite). De son côté, la formation de Ferguson se déplace à Sunderland. Un but rapide de l’inévitable Rooney met United sur de bons rails. Pendant ce temps, si Zabaleta ouvre le score pour City, les buts de Cissé et Mackie en début de seconde période vont jeter un froid à l’Etihad Stadium. Le doute s’empare alors des coéquipiers de Gaël Clichy. Malgré le rouge du coutumier du fait Joey Barton, le leader déjoue et ne trouve pas la faille. Mancini sort tout son attirail offensif en faisant rentrer Balotelli et Dzeko pour suppléer Aguero. Rien y fait. On rentre dans les cinq minutes de temps additionnel, City est toujours mené au score. Les larmes coulent sur les visages des supporters locaux. Leur rêve s’est transformé en cauchemar. Sur un énième corner de Silva, Dzeko place une tête victorieuse et égalise (2-2). Au même moment à Sunderland, monsieur Howard Webb siffle la fin du match sur cette victoire des visiteurs (1-0). Au courant du score de City, les joueurs de United affichent un large sourire. Sir Alex Ferguson vient est tout proche de son 13ème titre de champion d’Angleterre. Dans l’autre match, l’air est irrespirable à l’Etihad Stadium. Il reste moins de deux minutes aux Citizens pour décrocher ce titre qui leur tendait les bras, un titre attendu depuis 44 ans. Après un bon une-deux avec Balotelli, « Kun » Aguero arme une frappe limpide qui trompe un Kenny jusque-là héroïque. Incroyable ! Le 23ème but de l’Argentin libère tout un peuple et offre à Manchester City le titre de champion au bout du bout du suspens. L’Angleterre vient de vivre l’épilogue le plus hallucinant de son histoire.



http://lemag.rueducommerce.fr/wp-content/uploads/2012/05/drogba1.jpgLoin derrière les deux clubs de Manchester, les Gunners complètent le podium, et ce malgré un début de saison catastrophique. Arsène Wenger peut remercier son plus fidèle canonnier Robin Van Persie. Le Néerlandais est élu meilleur joueur et meilleur buteur (30) de Premier League. Tottenham se classe 4ème. Les Spurs croient bien décrocher la dernière place qualificative pour la Ligue des champions mais le sacre européen de Chelsea va redistribuer les cartes. Les partenaires de Younès Kaboul joueront finalement la Ligue Europa tout comme la belle surprise de cette saison, à savoir le Newcastle de Cabaye et Ben Arfa. Seulement 6ème en championnat, Chelsea réalise pourtant une saison historique avec ce tout premier sacre en Ligue des champions. Le héros de ce triomphe se nomme Didier Drogba. Auteur du but l’égalisation et du tir au but vainqueur, l’Ivoirien de 34 ans vient pourtant d’annoncer qu’il quitterait les Blues à la fin de la saison après huit années passées à Stamford Bridge. Nommé au mois de mars à la place de Villas-Boas après la défaite face à Naples en quart de finale aller de la Ligue des champions (1-3), Roberto Di Matteo a réussi des miracles. En plus de la coupe aux grandes oreilles, l’italien décroche la FA Cup grâce à une victoire 2-1 sur Liverpool. Des Reds bien pâles avec cette 8ème place en championnat mais qui se consolent en remportant la Carling Cup. Insuffisant néanmoins pour sauver la tête du manager Kenny Dalglish, remercié il y a quelques jours. Les équipes qui descendent se nomment Wolverhampton, Blackburn et Bolton.
Du retour de la Juve à la confirmation de Dortmund...
http://i.blog-wp.eurosport.com/wp-content/blogs.dir/152/files/wp-post-thumbnail/_YL8iV.jpgEn Italie, le champion en titre, le Milan AC, était présenté comme le grandissime favori à sa propre succession. C’était sans compter sur le retour en grâce d’une Juventus a crédité d’une saison exceptionnelle. L’équipe d’Antonio Conte réalise la prouesse de finir la saison invaincue en championnat. Dans leur nouveau stade de Turin, les nouvelles recrues (Pirlo, Vidal, Vucinic…) brillent. La « Vieille Dame » remporte le 28ème titre de son histoire (record), au nez et à la barbe du Milan AC de Philippe Mexès. Les 28 réalisations du meilleur buteur de Série A Zlatan Ibrahimovic n’auront donc pas suffi. L’Udinese, emmené par un Antonio Di Natale (34 ans) toujours aussi fringuant (23 buts), se hisse sur le podium et jouera le tour préliminaire de la Ligue des champions. Derrière, la Lazio renait avec cette belle 4ème place juste devant Naples. Des Napolitains tout juste vainqueurs de la Coupe d’Italie face à la Juventus (2-0). Une finale entre bien classés qui permet au décevant Inter (6ème) d’obtenir le dernier billet pour la Ligue Europa. Cesena, Novare et Lecce sont rétrogradés en 2ème division italienne.

En Allemagne, le Bayern Munich pensait clairement reprendre son bien abandonné l’année dernière au Borussia Dortmund. Pourtant emmenés par un Franck Ribery auteur de sa meilleure saison (12 buts et 12 passes), les Bavarois n’ont pas atteint leur objectif. La force collective des hommes de Jurgen Klopp a encore fait la différence. Dortmund conserve son droit en Bundesliga. Le finaliste malheureux de la Ligue des champions se fait également étrillé par les « jaune et noir » en finale de Coupe d’Allemagne (2-5). Une année à oublier pour le Bayern. C’est Schalke O4 qui complète le podium notamment grâce à son duo d’attaque magique composé de Raul (15 buts) et du meilleur buteur de la saison Huntelaar (29 buts). Le surprenant Borussia Monchengladbach jouera les barrages de la plus prestigieuse des compétitions alors que le Bayer Leverkusen et Stuttgart se qualifient pour la Ligue Europa. En bas du classement, Kaiserslautern et Cologne quittent la Bundesliga.
Dans les autres championnats, le FC Porto conserve également son titre devant le rival Benfica. Tout comme l’Ajax qui garde son bien aux Pays-Bas devant la surprise du Feyenoord Rotterdam. En Ecosse, le Celtic Glasgow survole la saison, loin devant les Rangers. En Turquie, Galatasaray est sacré grâce à un point de plus que le rival de Fenerbahce. A noté enfin qu’Anderlecht reste souverain en Belgique.
Et maintenant, place à l’Euro !

Voilà pour ce compte rendu de cette saison 2011-2012 dans les différents championnats européens. Une année de football riche en évènements qui, à notre plus grand bonheur, n’est pas encore tout à fait finie. Du 8 juin au 1er juillet, les meilleurs joueurs européens ont rendez-vous avec l’Euro de Pologne-Ukraine. Si les grandissimes favoris restent l’Espagne et l’Allemagne. Des outsiders comme les Pays-Bas ou l'Italie seront à surveiller. Mais comme on l’a vu avec Montpellier en Ligue 1, de belles surprises sont possibles dans le football. Alors pourquoi pas l’équipe de France ?                       F.P
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